Les femmes les plus diplômées seraient aussi les plus à risque de développer un cancer du sein. Ce constat, tiré d’une vaste étude épidémiologique, a été largement commenté ces dernières semaines. Publié dans la revue International journal of cancer, ce travail est tout à fait sérieux : il porte sur plus de 300 000 femmes à travers neuf pays, dont la France, suivies pour des durées allant quatre à quatorze ans. Parmi elles, 14 432 ont eu une tumeur mammaire sur la période. En croisant les données relatives au cancer avec le niveau d’éducation des participantes, les chercheurs ont montré






























