C’est au 19e trou, l’équivalent au golf de la troisième mi-temps au football, que Donald Trump façonne le monde à sa guise. Ursula Von der Leyen a fait les frais, dimanche 27 juillet, de cette diplomatie du "swing". A Turnberry, en Ecosse, dans l’un des nombreux club-houses du milliardaire, la cheffe de l’exécutif européen s’est résignée à un relèvement des droits de douane sur les exportations du Vieux Continent à hauteur de 15 %. Une véritable "soumission", a déploré le Premier ministre français François Bayrou. Une "gifle", voire une "extorsion", peut-on lire, ici et là. Difficile, à première vue, de