Le procédé est toujours le même. Le message aussi, à quelques mots près. Une fois de plus, Emmanuel Macron a pris la parole dans un grand média anglo-saxon pour s’en prendre frontalement au pacte de stabilité et de croissance. Créé en 1997, ce mécanisme impose à chaque Etat de la zone euro un double plafonnement de 3 % du PIB pour le déficit public et de 60 % pour la dette publique. Déjà, en 2019, le président de la République déclarait, dans un entretien à The Economist, que ces règles relevaient d'"un débat d’un autre siècle".Rebelote deux ans plus tard.