Et si la domination masculine n’était qu’un mythe ? Depuis des décennies, la biologie évolutive a véhiculé l’idée selon laquelle, chez les mammifères, et en particulier chez les primates, les mâles dominent naturellement les femelles. Cette vision, héritée d’observations partielles et de biais culturels, vacille aujourd’hui sous le poids d’une étude d’envergure.Menée par une équipe internationale de chercheurs, l’étude publiée ce lundi 7 juillet dans la revue PNAS analyse plus de 250 populations issues de 121 espèces de primates et révèle une réalité bien plus complexe : les confrontations entre mâles et femelles sont fréquentes, et les femelles sont loin