À la veille du sommet de l’Otan à La Haye, plusieurs pays membres font entendre leurs réserves sur l’objectif fixé – ou souhaité – par les États-Unis de porter les dépenses de défense à 5 % du PIB. Si certains, comme la Belgique, négocient en coulisses, d’autres, comme l’Espagne ou la Slovaquie, remettent ouvertement en question la trajectoire défendue par le chef d’Etat américain Donald Trump.Commençons par la Belgique. Le chef de la diplomatie Maxime Prévot a reconnu, lundi 23 juin, sur les ondes de la RTBF que son pays demandait "un maximum de flexibilité" sur les objectifs de l’Alliance.