Le 28 avril dernier, grâce à son ami Stéphane Barsacq, nous avions pu aller voir Angelo Rinaldi chez lui, rue Meslay – à deux immeubles de celui où naquit George Sand. L’académicien nous avait servi un large verre de whisky. Déjà très affaibli, entendant mal, il tâtonnait ; mais sa conversation hésitante était régulièrement traversée d’éclairs d’esprit lorsqu’il se souvenait de ses rencontres avec Visconti, Cioran ou Benoist-Méchin, dont il était en train de lire la biographie. Il nous avait fait rire en évoquant le futur réalisateur Xavier Giannoli, qu’il avait eu comme stagiaire. Un jour, tremblant, Giannoli apporte à