Virginia Woolf, qui avait la condescendance facile (elle méprisait jusqu’à Dickens et son "style très banal"), ne tenait pas D. H. Lawrence en haute estime. Quand ce fils d’un mineur, pur produit de la working class, commence à faire parler de lui en 1913, il est de bon ton chez les gens chics de lui jeter des tomates pourries. On se moque de son accent du Derbyshire. Bien qu’elle reconnaisse des qualités à son roman Amants et fils, Woolf juge qu’il y a chez Lawrence "quelque chose qui cloche". C’est-à-dire ? Selon elle, il est obsédé par le sexe, sans