Imaginez un pays de l’Otan comme le Royaume-Uni, la France ou même l’Allemagne, soit pris pour cible par Vladimir Poutine, alors que les combats ont cessé en Ukraine. Imaginez maintenant une Alliance tétanisée, ses pays membres pris en tenaille entre leur engagement à aider tout pays allié attaqué et leurs opinions publiques, potentiellement réticentes à s’engager dans un conflit extérieur… D’ici un an, peut-être cinq. Ou même plus tôt encore : dans les mois à venir, une campagne d’assassinats, de sabotages et d’incendies criminels s’intensifiant à travers l’Europe.Cet alarmant scénario est celui de Keir Giles, chercheur britannique de premier plan